Le VIIIè Colloque des Sciences, Cultures et Technologies de l’Université d’Abomey-Calavi aura lieu du 25 au 29 septembre 2023 à Cotonou au Bénin, sur le thème de la « Valorisation des savoirs endogènes, gage d’un développement durable ».
En marge de cet évènement, le Collège d’Ingénierie en Energie, Infrastructures de transport et environnement (COE EIE) de l’Ecole Polytechnique d’Abomey Calavie (EPAC), le Centre d’Excellence africain pour l’EAu et l’Assainissement C2EA de l’Institut National de l’Eau (INE), le Centre d’Excellence africain en sciences mathématiques, informatiques et application (CEA SMIA) de l’Institut de Mathématiques et de Sciences Physiques (IMSP) – membres du réseau de recherche d’excellence panafricaine pluridisciplinaire RES’EAU sur la gestion durable de l’eau – réuniront près de 80 doctorants lors de la deuxième édition des doctoriales multidisciplinaires, lors d’ateliers thématiques, dont un dédié aux thématiques du RES’EAU « Eau, Assainissement et Changements Climatiques ».
Une belle occasion pour les doctorants du réseau de présenter et de valoriser leurs travaux et de promouvoir la recherche et la diffusion des résultats de recherche !
Pour en savoir plus sur ce colloque et participer : https://indico.uac.bj/event/2/
Programme détaillé du colloque ⏬
🇨🇮 Le réseau des Centres d’Excellence africain pour la gestion durable de l’eau RES’EAU a tenu un atelier régional de formation du 24 au 28 juillet 2023 au sein du Pôle scientifique et d’Innovation (PSI) de l’Université Félix Houphouet-Boigny, Centre d’Excellence africain sur le Changement Climatique, la Biodiversité et l’Agriculture Durable (CEA-CCBAD), Centre National de Calcul de Côte d’Ivoire (CNCCI) sur le Campus de Bingerville, en Côte d’Ivoire.
Parmi les continents considérés comme les plus exposés au changement climatique, l’Afrique apparaît comme l’un des plus vulnérables. Du fait de la faible capacité d’adaptation, les événements climatiques extrêmes y ont des incidences souvent dramatiques. Les pays africains sont vulnérables aux changements climatiques en raison de leurs modèles économiques basés sur l’agriculture. D’où l’intérêt d’approfondir nos connaissances sur l’évolution du climat régional et ses impacts sur les secteurs d’activités stratégiques pour un développement durable.
Cependant, les projections régionalisées ne peuvent être utilisées directement à des fins d’études d’impact à l’échelle locale, et ce en raison de deux problèmes principaux : elles sont biaisées par rapport aux observations et leur échelle spatiale est trop grossière pour certaines applications.
Afin de combler cet écart entre les informations nécessaires aux experts pour des études d’impact et les données des modèles régionaux climatiques, hydrologiques et agronomiques disponibles, des méthodes de correction de biais et de descente d’échelle statistique sont mises en œuvre pour corriger les variables du modèle et rendre la distribution statistique des données quotidiennes identiques à la distribution observée en chaque point.
Cet atelier de formation, qui a réunit 20 chercheurs avait donc pour objectif de travailler sur les données environnementales fiables et corrigées nécéssaires pour l’élaboration et l’évaluation des politiques et pour soutenir les politiques d’adaptation, de planification et de réduction des risques et catastrophes dans 4 principaux domaines : la sécurité alimentaire et l’agriculture ; l’eau et les catastrophes ; la météorologie et le climat, l’utilisation des terres, les zones côtières et la gestion des forêts, l’aménagement du territoire.
Cet atelier de renforcement des capacités est soutenu par le Centre d’Excellence Africain CEA-CCBAD, le programme ACE Partner (projet RES’EAU), le Programme d’Appui Stratégique à la Recherche Scientifique (PASRES), et par ATOS-BULL. Dans le cadre des activités du CNCCI, plus spécifiquement à l’initiative de son Pôle de Simulation Numérique (PSN) « Climat et Développement Durable (CLIM2D) », porté par l’Université Félix Houphouët Boigny et soutenu par l’IRD, le CNRS, WASCAL et le CEA-CCBAD, cet atelier est placé sous l’égide de la Direction Générale de la Recherche et de l’Innovation (MESRS), et le CAMES.