Première édition des Trophées de l’innovation, lancés par l’IRD

Les Trophées de l’Innovation récompenseront  de jeunes chercheurs, porteurs de projets innovants, à fort impact dans les pays du Sud et les Outre-mer.

Pour cette première édition, 44 candidatures éligibles ont étés recueillies. Les porteurs et porteuses de projets sont issues de 13 pays différents, le continent africain étant largement représenté, avec 37 candidatures au total. Les trois pays qui arrivent en tête des candidatures sont le Burkina Faso avec neuf dossiers, la Côte-d’Ivoire avec huit dossiers, et la France avec sept dossiers.

Concernant les thématiques des projets, l’agroécologie, les systèmes alimentaires durables et la biodiversité sont les plus représentées, suivies de près par les risques et crises, ainsi que la santé. 

6 projets sélectionnés

Parmi une quarantaine de candidatures, six dossiers ont été sélectionnés pour concourir aux Trophées de l’innovation. Deux trophées seront attribués par le jury final. Découvrez le portrait de celles et ceux qui remporteront peut-être les Trophées de l’innovation le 28 novembre prochain. 

Ils participeront durant la première semaine d’octobre à un coaching de quatre jours dans un pays du Sud, et le 26 novembre, à un coaching au pitch à Marseille, et présenteront leur projet devant le jury final à l’occasion d’EMERGING Valley, les 27 et 28 novembre.

Deux lauréats se verront récompensés d’un prix de 10 000 euros pour financer le développement de leur projet, d’un kit de promotion, et d’un accompagnement par des professionnels pour le lancement du projet.

© IRD


Fruit d’une collaboration institutionnelle entre la Banque Mondiale, l’Association des Universités Africaines (AUA), l’Agence Française de Développement (AFD), l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et l’INRIA, le projet ACE Partner favorise le rayonnement et la durabilité de réseaux thématiques de recherche composés des Centres d’Excellence africains mobilisés autour des problématiques nationales et régionales de développement en Afrique de l’Ouest.

ACE Partner soutient 4 réseaux thématiques regroupant 23 Centres d’Excellence africains dans 8 pays : Sénégal, Côte d’Ivoire, Bénin, Ghana, Niger, Nigéria, Guinée, Burkina Faso.

ACE Partner
= Une science d’excellence panafricaine au service du développement durable.
= Une offre d’enseignement supérieur mutualisée et adaptée aux besoins d’expertise locale.
= Une communauté de connaissance en lien avec le secteur socioéconomique.

Fort de la diversité et de la richesse de ses réseaux de recherche, le programme ACE Partner a mis au point une série de modules de formations destinés aux chercheurs et acteurs de la recherche.
Ouvertes à tous, ces formations peuvent être dispensées sur demande et peuvent être modulées sur mesure pour chaque structure.

?POUR EN SAVOIR PLUS

Mamadou DIALLO : mamadou.diallo1@ird.fr
Enseignant chercheur, Coordonnateur régional et chargé de formation ACE Partner


L’activité minière se developpe de manière exponentielle en Afrique de l’Ouest à toutes les échelles. Ce dynamisme du secteur minier soulève plusieurs préoccupations en lien avec les objectifs developpement durable.

Quels sont les enjeux et défis de l’activité minière future en Afrique de l’Ouest, pour quels minerais et quel modèle de développement ?

Nous tenterons de répondre à ces questions à l’occasion d’un échange : Jeudi 23 mars 2023 de 12h30 à 13h30 – En distanciel sur Live Storm via le lien https://bit.ly/Mineresponsable

L’activité minière, secteur de développement en Afrique de l’Ouest est source de création d’emplois directs et indirects. Elle représente pour certains pays de cette région un poumon de l’économie qui peut équilibrer par exemple la mévente et/ou les fluctuations des coûts mondiaux des matières premières agricoles.

Si ce secteur est pourvoyeur de devises importantes et de développement économique, il fait aujourd’hui face à de nombreux enjeux et défis qu’il convient de comprendre et d’adresser dans une trajectoire de développement durable territorialisé prenant en compte la demande de ressources essentielles pour les pays africains et la légitimité des pays à choisir leurs modèles de développement.

Certains relèvent des questions de marchés locaux et internationaux, de la nature des ressources et des réserves, des questions de gouvernance, de sécurité, et transparence.

D’autres sont d’ordre environnementaux (écosystèmes naturels dégradés) ; sociaux (inégalité des revenus miniers entre acteurs impliqués) impact sur la santé humaine, manque d’inclusion locale, conflits d’usages.
Dès lors, quelles sont les minerais du futur pour les pays d’Afrique de l’Ouest (nature des ressources essentielles) ?
Comment les décideurs publics, les opérateurs privés, les populations impliquées, les chercheurs peuvent-ils surmonter ensemble les défis d’une activité minière responsable, face aux pressions locales et internationales toujours accrues de minerais, qu’il est de plus en plus impactant sociétalement d’extraire, dans un contexte de limitations des réserves primaires (minerais, eaux, énergie) et s’engageant vers un développement soutenable et solidaire ?

Intervenants :

  • Dre. Diaka SIDIBE, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Guinée.
  • Patrice EBAH, Juriste, Animateur du Réseau AMR2D, INPHB, Côte d’Ivoire.
  • Fabrice COLIN, Directeur de recherches, associé à Université Mohamed V de Rabat, Maroc, Référent Scientifique du Réseau AMR2D.