Les Boursiers

du réseau WANIDA

WANIDA > Boursiers > Abdul-Bassit Abdul-Majeed

Programme d’études :
M. Tech Biologie moléculaire et bioinformatique

ACE affilié :
Centre d’excellence africain pour les mycotoxines et la sécurité alimentaire (Université fédérale de technologie de Minna, Nigeria).

Titre de la thèse :
Développement d’une thérapie contre la fièvre de Lassa basée sur les mécanismes des plantes médicinales d’Afrique de l’Ouest.

WANIDA > Boursiers > Abdul-Bassit Abdul-Majeed

Année de démarrage :
2020

Exposé du problème :
La fièvre de Lassa (FL) est une maladie hémorragique virale aiguë, zoonotique et transmise par le rongeur communément appelé rat Multimammate, dont le taux de létalité est de 1% mais pourrait atteindre 15% chez les patients hospitalisés (Tewogbola et al. 2020). Elle est particulièrement grave en fin de grossesse avec un décès maternel ou une perte fatale survenant dans 30 et 85% des cas respectivement au troisième trimestre (OMS, 2019). Selon l’OMS (2020), environ 58 millions de personnes sont exposées à cette maladie avec une estimation de 100 000 à 300 000 cas et 5000 décès par an en Afrique de l’Ouest. Elle constitue une préoccupation pour la santé publique en Afrique de l’Ouest car la FL est endémique au Bénin, au Ghana, en Guinée, au Liberia, en Sierra Leone et au Nigeria (Africa CDC, 2020).

Résultat attendu :

L’objectif de l’étude prévue est de développer une thérapie efficace et sûre à partir de plantes médicinales originaires d’Afrique de l’Ouest pour le traitement efficace de la fièvre de Lassa. L’étude vise à : 

  • Identifier un extrait de plante efficace qui peut être standardisé et utilisé comme remède à base de plantes pour le traitement de la fièvre de Lassa. 
  • Générer des occurrences à partir desquelles des pistes peuvent être obtenues. 
  • Optimiser les pistes pour produire des candidats médicaments putatifs.

Impact :
La fièvre de Lassa est une maladie endémique qui peut être mortelle lorsque le patient est hospitalisé. Cette fièvre présente des symptômes similaires à ceux d’autres maladies. Elle est donc difficile à détecter, ce qui peut entraîner des maladies graves. Une détection précoce couplée à des médicaments fabriqués localement et plus efficaces sera avantageuse pour les populations localisées dans nos communautés. Cette recherche servira de base sur laquelle les études ultérieures seront construites.

Superviseur :
Emmanuel Ogbadoyi (Centre d’excellence africain pour les mycotoxines et la sécurité alimentaire)