YAPI Romaric Achi

Projet affilié : Université Gamal Abdel Nasser de Conakry UGANC

CEA affiliés :
CEA-PCMT GUINEE

Directeur de thèse : Alpha Kabinet KEITA UGANC
alpha-kabinet.keita@ird.fr

Co-directeur de thèse : Alexandre DELAMOU UGANC
adelamou@gmail.com

Autres contributeurs à l’encadrement de la thèse : Mariama SADJO UGANC
nenettediallo@yahoo.fr

Date de début :01/11/2020
Date prévisionnelle de soutenance de thèse :05 Mai 2023     
Profil ORCID: 0000-0003-2607-4457

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Intitulé du projet : Évaluation moléculaire de la chimioprophylaxie par sulfadoxine-pyriméthamine (sp) contre le paludisme chez les femmes enceintes à n’zerekore, en Guinée

Résumé du projet scientifique : Le paludisme chez la femme enceinte est un problème de santé publique dans les régions endémiques de l’Afrique subsaharienne en raison de ses conséquences sur la santé de la mère et du fœtus, entraînant un taux élevé de mortalité maternelle et néonatale. En Guinée, le Programme National de Lutte contre le Paludisme recommande la sulfadoxine-pyriméthamine (sp) comme chimioprophylaxie pour les femmes enceintes. Malgré ces dispositions, la prévalence du paludisme chez les femmes enceintes reste importante. A ce jour, aucune étude sur l’efficacité de la sp dans la chimioprophylaxie du paludisme et la recherche de mutants résistants à la SP n’a été réalisée en Guinée. Les objectifs étaient de déterminer la prévalence du paludisme placentaire et de procéder à la caractérisation moléculaire des souches de plasmodium falciparum résistantes à la sulfadoxine-pyriméthamine chez les femmes enceintes sous TPIg à la sulfadoxine-pyriméthamine.

Synthèse des résultats obtenus : L’âge moyen des femmes enceintes durant notre étude était de 24,94 ans et le niveau d’instruction était faible avec 59,8%  d’analphabètes. La plupart des femmes enceintes étaient des ménagères (59,8%) et multigeste (45,5%) par contre le taux de bonne observance du TPIg des femmes de notre étude était de 67,2%. Le moyen de protection essentiellement utilisé par les femmes enceintes pour se protéger contre les piqures de moustique était la MILDA (91,7%). Parmi les 229 femmes, 42 d’entre elles étaient infestées au niveau du sang placentaire soit un indice psalmodique de 18,3% et une relation significative a été établie entre le nombre de grossesse et l’infestation du placenta par plasmodium falciparum (p=0,010). Les femmes ayant pris au moins deux doses et au moins trois doses de TPI étaient moins infestées que celles ayant reçu moins deux doses au niveau du placenta (20,37%) et (7,14%) respectivement (p=0,00001). Mais 100% des femmes qui n’avaient pas pris de dose de TPI et 95% de celles qui avaient pris moins de deux doses étaient infestées au niveau du sang placentaire. Les parturientes n’ayant pas affirmé dormir sous la MILDA étaient plus infestées (31,57%) au niveau du placenta que celles qui ont affirmé dormir sous la MILDA (17,14%).